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Page:Vidocq - Mémoires - Tome 4.djvu/68

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•o nixomnà -’

parisien est tout désorienté ; eût-il été lancé de la lune comme une aérolite, il n’y’serait ni plus emprunté, ni plus neuf ; c’est un badaud, un vrai badaud, dans toute la force du terme ; à chaque instant il redoute de prendre martre pour renard : c’est terrible, quand on ne connaît pas le terrainl il ne sait où il met la main et le pied, peut-être marche·Ãt-il sur des charbons ardents : Cineri doloso. Il n’ose faire un pas, parce qu’il a un bandeau sur les yeux, et que, s’il va se heurter, il est averti que personne n’est là pour lui crier casse-cou : tout au contraire, on s’amuse à le voir en péril, parée qu’on est convaincu qu’il est poltron ? s’est-il embarqué dans une gaucherie, on la lui laisse" achever, on Py pousse même, et si dans son · chemin il rencontre un gendarme, que malheur lui advienne, qu’il succombe enfin, les malins du Colin-Maillard en font des gorges chaudes. » z-Au

sein d’une petite ville, . un voleur est tout- ’ à-fait déplacé ; c’est la poule qui n’a qu’u11 poussin : il est là exactement comme le poisson dans l’huile, comme le poisson dans la friture, ce n’est pas son élément : il y a trop de calme, I- dans une petite ville, trop de tranquillité, la cir-