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ZOOLOGIE DESCRIPTIVE.

des naturalistes placés près des grandes collections : nul n’a mieux montré tout ce que les sujets les plus vulgaires, les plus usés en apparence, recèlent encore en eux d’intérêt et de nouveauté. Quand il traite des Musaraignes de nos pays, il fait connaître chez elles les glandes odorifères, jusque-là à peine indiquées dans une espèce. Quand, en 1828, il s’occupe de la Taupe, trois Mémoires, lus à l’Académie des sciences, suffisent à peine à l’exposition de ses découvertes sur ce Quadrupède, tant de fois disséqué par tous les zootomistes depuis Aristote.

Que de résultats, que de travaux sur des sujets analogues ou sur des questions d’un autre ordre, nous aurions encore à rappeler si nous voulions être complet ! Mais nous avons du moins indiqué, par un nombre suffisant d’exemples, le nombre, la variété, l’importance des recherches spéciales de Geoffroy Saint-Hilaire sur les quatre classes d’animaux vertébrés. Nous n’avions qu’un seul but, et nous espérons l’avoir atteint : préparer, par le résumé de ses travaux d’observation, celui des idées, des doctrines, des vues générales qu’il en a déduites sur toutes les parties de la science.

III.

Le premier problème à résoudre pour qui veut pénétrer un peu profondément dans l’étude de