Aller au contenu

Page:Vie et conversation de la Bonne Armelle, 1842.djvu/14

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
( 13 )

tures. Elle y prit un grand intérêt, et en fut tellement touchée, qu’elle se sentit nuit et jour poussée dans son cœur, à marcher sur les traces de Jésus-Christ et de ses Saints. Elle pria même l’une des filles de la maison, de lui faire encore la lecture, dans d’autres moments de la journée. La jeune personne s’y prêta volontiers. Elle lui lut, entre autres, un traité sur les souffrances du Sauveur, et c’est là, surtout, ce qui produisit sur son âme l’impression la plus profonde. La bonne Armelle fut tellement touchée de tout ce que Jésus-Christ a souffert pour les pécheurs, qu’elle en éprouva de violentes agitations intérieures, et consulta un ecclésiastique sur ce qu’elle éprouvait. Il lui donna le meilleur de tous les conseils, celui de s’attacher sans relâche, avec confiance et avec calme, à ce cher Sauveur qui a tout fait pour nous ; de s’abandonner comme un enfant à la direction de son Saint-Esprit ; d’éviter avec soin toute espèce de péché, et d’être bien fidèle à suivre tous les bons mouvements que la grâce ferait naître dans son cœur.

La bonne Armelle s’appliqua toute sa vie