Aller au contenu

Page:Vie et conversation de la Bonne Armelle, 1842.djvu/15

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
( 14 )

à suivre ce conseil, et consulta souvent le pieux ecclésiastique, qui fut toujours pour elle un instrument de bénédiction.

La méditation continuelle des souffrances de Christ, lui donna un sentiment toujours plus profond de ses péchés, augmenta son humilité, sa foi, son amour, son obéissance, et la fit arriver à un degré de piété et de vie chrétienne, dont l’histoire offre peu d’exemples.

§. 7.

Toutefois, comme toutes les âmes qui veulent sincèrement appartenir au Sauveur, la bonne Armelle fut obligée de passer par toutes sortes de tentations et de luttes intérieures, que cherchait à lui susciter l’ennemi de notre salut. Des doutes, de mauvaises pensées, des mouvements condamnables et mille choses semblables, vinrent la troubler à différentes époques de sa vie. Mais elle sortit victorieuse de tous ces combats, en regardant à Jésus le chef et le consommateur de notre foi ; en se souvenant que nous sommes sauvés gratuitement par