Aller au contenu

Page:Vie et conversation de la Bonne Armelle, 1842.djvu/61

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
( 60 )

donc pas étonnée de me voir comme je suis, ne cherchant qu’à vivre et à mourir dans son amour. Il faudrait que je fusse pire que les démons eux-mêmes, si, après tant grâces et de témoignages de miséricorde, que j’ai reçus de sa divine Majesté, j’en agissais autrement ; et si je cessais ou négligeais de l’aimer, l’enfer serait trop peu pour mon châtiment. Mais non ! il ne permettra jamais que ce malheur m’arrive.

§. 42.

Si maintenant l’on me demande : Que fais-tu à chaque instant de la journée, et quelles sont tes occupations ? Je répondrai seulement : J’aime, j’aime avec ardeur mon Sauveur et mon Dieu. C’est là tout ce que je puis faire. Ce peu de mots est le résultat des efforts de toute ma vie.

Que mon bien-aimé Sauveur reçoive encore ici mes humbles louanges pour toute la bonté et toute la miséricorde dont il a usé envers moi ! Que toutes les créatures le louent, et qu’il soit béni éternellement. Amen.