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Page:Vie et conversation de la Bonne Armelle, 1842.djvu/9

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communion. Elle attendait avec humilité le jour où elle devait recevoir le corps et le sang de son cher Sauveur. Le sentiment de ses péchés la travaillait fortement ; le besoin d’être reçue en grâce, par le sacrifice de Jésus-Christ, la faisait soupirer après le saint sacrement. Enfin elle y fut admise ; elle y prit part avec dévotion, avec foi, et son amour pour le Seigneur en fut augmenté.

Dans la suite, elle se sentit poussée par l’Esprit de Dieu, à participer bien souvent à la Sainte-Cène, et chaque fois qu’elle avait communié, elle en recevait de nouvelles bénédictions.

À mesure que la bonne Armelle aimait davantage son Dieu, elle éprouvait aussi pour les âmes une plus vive charité. Elle priait pour les autres, se faisait un devoir de leur rendre service, avait pour eux toutes sortes de prévenances, et quoiqu’elle fut si jeune encore, tous ceux qui étaient dans la peine, venaient auprès d’elle chercher des consolations. Son respect et son obéissance envers son père et sa mère ne se démentirent jamais un instant.