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O Margarita mienne,
C’est bon de pleurer comme tu pleures :
Souhaiter qu’on revienne…
Que tu dois l’aimer, ton amant !
Moi, c’est si triste ; comprends :
Celio se désespère, et moi je ris ;
Pelagio me trompe, je ris toujours ;
Je suis toujours la même :
JVi larmes, ni supplices ;
Ah ! vraiment c’est à pleurer tout un jour…
Apprends-moi comme on aime
Jusqu’à souffrir de telles délices.
MARGHETTA
J’ai honte, petite Claudia, tu me fais rire !
JSe va pas pleurer pour de bon ?
Je ne suis qu’une sotte d’aimer et de le dire ;
Mais qu’y peut-on ?
Giovanni, m’aime aussi ;
Peut-être est-ce bien fou que de s’aimer ainsi…
CLAUDIA
Je voudrais craindre aussi pour mon amour,