Page:Vielé-Griffin - Le Domaine royal, 1923.djvu/46

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LA ROSE ET LE CYPRES Le temps rompra, pareil à la racine lente, La dalle noire à l’entour de laquelle on plante, Selon le rite élu par ceux qui ont été, Le rosier, larme d’or qui tombe avant l’été ; Bouton trop vite éclos, corolle tôt fanée, Qui fleurit, refleurit, mais, d’année en année, Languit et cède, enfin, au sauvage églantier, Ayant, comme rétif à mourir tout entier, Stylisé son pétale où survit, anonyme, Un vain deuil oublié ; Cependant que la cime