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XII


Je chante haut pour m’entendre,
Car la nuit est noire et sans voix ;
― La route est molle et la terre est tendre
Il a plu trois jours sur les bois.

Je frappe le sol en cadence
Du bout de mon bâton ferré
― Ici, l’ombre des bois est si dense
Qu’en plein jour on n’y verrait.