Page:Vignola - Toutes les femmes, vol. 3, 1904.djvu/272

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
274
TOUTES LES FEMMES

degrés de parenté entre les races jusqu’aux limites normales où la vie des ancêtres offre un intérêt à la curiosité native des descendants.

Comme on a pu le constater, en consultant les tableaux généalogiques qui terminent les considérations générales de nos trois volumes, tous les peuples paraissent issus d’unités ethniques qui se réduisent à quatre races bien démarquées. Elles sont représentées par les types blancs, jaunes, rouges et noirs, qui semblent avoir eu pour habitats respectifs : les blancs, l’orient de l’Europe ; les jaunes, l’Asie méridionale et centrale ; les noirs, les terres de l’australe Afrique, et les rouges, le continent américain et les îles de l’Océanie. Toutes les races modernes se rattachent à un ou plusieurs de ces types et résultent de croisements successifs.

Le type blanc atteint l’apogée de son évolution physique dans le type caucasique ; le jaune dans le Mongolique, le rouge dans l’Indien d’Amérique, le noir dans le nègre éthiopien.

Nous allons décrire successivement ces quatre types. Bien entendu nous traitons des femmes, et c’est elles que nous décrivons.

Type caucasique. Dans l’acception que donne Cuvier au type caucasique, toutes les races à peau blanche, tant blondes que brunes, en dérivent. Nous avons décrit en parlant des femmes du Caucase, Géorgiennes, Arméniennes, que les Turcs et les Perses admettent dans leurs harems, les caractères distinctifs de cette race, nous les rappelons sommairement ici : les visages un peu arrondis, le nez, les yeux et le front purement dessinés, les cheveux et les yeux noirs, qui contrastent avec un teint d’une