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TOUTES LES FEMMES

ment transversal du menton ; le nez est petit et aplati, l’ouverture des narines étroite et plutôt circulaire que linéaire. L’arcade sourcilière est peu prononcée ; enfin l’os maxillaire, outre qu’il élargit considérablement la face, occupe au moins un quart en plus d’espace d’arrière en avant, dans la face de la Mongole que dans celle de l’Européenne. L’oreille, grande et sans bordure, s’écarte des tempes et présente son pavillon en avant. Les Mongoles ont le cou court et épais, les membres robustes, les pieds et les mains assez petits ; leurs cheveux sont noirs, lisses, durs et raides ; leur peau est presque glabre, elles ont peu ou point de poils au pubis. La teinte de cette peau est jaunâtre ou brunâtre et d’un aspect suifeux.

L’ouverture des paupières est oblique de bas en haut et de dedans en dehors. Les populations qui offrent le type mongolique ont été démarquées par quelques auteurs, en trois races, savoir : l’Indo-Chinoise, la Mongole et l’Hyperboréenne.

La race indo-chinoise comprend les Birmans, les Siamois, les Cochinchinois, les Tonkinois, les Chinois, les Coréens, les Japonais, etc.

Les Birmanes et les Siamoises sont les femmes les plus grandes de cette race. Leur nez est peu ou pas aplati, mais il reste court par le bout.

Les Cochinchinoises et les Tonkinoises ont la peau moins foncée que les autres Mongoles ; même parmi les Tonkinoises, il en est qui, évitant de s’exposer à la lumière, sont aussi blanches que des Européennes. Ce n’est pas le seul point par lequel elles se distinguent : leur nez, sans atteindre les dimensions de ceux des Européennes, est cependant plus long que ceux de