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poèmes antiques et modernes
Tous, de leurs maux guéris racontant le mystère[1][2],
Aux pieds de leur Sauveur l’adoraient prosternés[3],
Lui, né dans les douleurs, roi des infortunés[4],
D’une féconde main prodiguait les miracles,
Et de sa voix sortait une source d’oracles[5] :
De la vie avec l’homme il partageait l’ennui,
Venait trouver le pauvre et s’égalait à lui[6].
Quelques hommes, formés à sa divine école.
Nés simples et grossiers, mais forts de sa parole.
Le suivaient lentement, et son front sérieux[7]
Portait les feux divins en bandeau glorieux.
Par ses cheveux épars une femme entraînée,
Qu’entoure avec clameur la foule déchaînée[8],
Paraît : ses yeux brûlants au Ciel sont dirigés,
- ↑ Matth., IX, 50-51 : Aussitôt leurs yeux furent ouverts, et Jésus leur défendit fortement d’en parler, en disant : Prenez bien garde que qui que ce soit ne le sache. Mais eux, s’en étant allés, ils le firent connaître dans tout ce pays.
- ↑ Var : M1, 1er main, Tous se jetant aux pieds d’un homme au front austère, 2e main, texte actuel.
- ↑ Var : M1, S’écriant hosanna (corr. : Aux pieds de leur sauveur)
- ↑ Var : M1, 1er main, Et lui, tel que le Roi des Hébreux étonnés, 2e main, Et lui tel qu’un Roi fait par les infortunés, 3e main, texte actuel.
- ↑ Var : M1, 1er main, Et de sa vois sortaient de sublimes oracles : 2e main, texte actuel.
- ↑ Jean, VII, 14 : Or, vers le milieu de la fête, Jésus monta au temple où il se mit à enseigner…
- ↑ Var v. 127-128 : M1, 1er main, Le suivaient, et son front tranquille et radieux | Apparaissait brillant et pur comme les cieux. 2e main, Le suivaient lentement, et sur son front pieux | L’auréole éclatait en bandeau radieux, 3e main, et son front sérieux | Portait une auréole à l’éclat radieux. M2, Portait les feux du ciel (corr. : divins) en bandeau glorieux.
- ↑ Var : P1, A, B, avec clameurs
