Et ses pieds sont lavés dans un vase de lait[1].
Dans l’ovale d’un marbre aux veines purpurines
L’eau rose la reçoit ; puis les Filles latines[2],
Sur ses bras indolents versant de doux parfums,
Voilent d’un jour trop vif les rayons importuns,
Et sous les plis épais de la pourpre onctueuse[3]
La lumière descend molle et voluptueuse :
Quelques-unes, brisant des couronnes de fleurs.
D’une hâtive main dispersent leurs couleurs,
Et, les jetant en pluie aux eaux de la fontaine,
De débris embaumés couvrent leur souveraine,
Qui, de ses doigts distraits touchant la lyre d’or.
Pense au jeune Consul, et, rêveuse, s’endort.
- ↑ Boettiger, p. 282 : À un signe, Cypassis s’approche avec un bassin d’argent. Elle venait de tremper dans du lait d’ânesse une petite éponge, qu’elle passe légèrement sur la main de sa maîtresse.
- ↑ Var : O, filles Latines
- ↑ Var : D, robe
- ↑ La date manque dans O.
du coton… — p. 284 : Accompagnons un moment la femme de chambre jusque dans le bâtiment qui forme l’aile gauche de la maison, où sont les esclaves qui tissent les étoffes, celles qui les brodent, et les couturières… — p. 297 : Les fileuses de Sabine étaient presque toutes des Grecques.