et la disposition des matières sont les mêmes que dans l’édition de 1859 (voir ci-dessous), à l’exception du Malheur, que Vigny a exclu ainsi qu’Héléna « de l’élite de ses créations ».
4° Poésies Complètes du Comte Alfred de Vigny, nouvelle édition. Paris, Charpentier, libraire-éditeur, 29, rue de Seine, 1841. — (C1).
Un volume in-18, de 244 pages. Mêmes composition et disposition que dans l’édition de 1859, le Malheur ayant été réintégré dans le Livre Moderne, entre Dolorida et La Prison.
5° Poèmes Antiques et Modernes, par le Comte Alfred de Vigny, de l’Académie française. Nouvelle édition. Paris, Charpentier, libraire-éditeur, 17, rue de Lille, 1846. — (C2).
Un volume in-18, de 244 pages. Même contenu que le précédent.
Entre cette édition et la suivante, il y aurait eu, si l’on en croit Vigny (Lettre à l’éditeur Charpentier, du 25 avril 1852), une édition « faite en 1849 chez un imprimeur de Corbeil » dont, ajoute-t-il, il avait oublié le nom. De cette édition de 1849, on ne trouve trace nulle part, à commencer par le relevé de comptes de Charpentier[1]. Il est permis de croire à une erreur de mémoire, provenant peut-être d’une confusion avec la tentative de contrefaçon mentionnée dans une lettre à Charpentier du 2 avril 1849. Le fait que l’édition ci-après, de 1852, est présentée comme la sixième, alors qu’en partant de la seconde édition (mai 1829) elle aurait dû être qualifiée septième, suffit à prouver que Vigny n’était pas absolument sûr de sa propre bibliographie.
6° Poésies Complètes du Comte Alfred de Vigny, de l’Académie française. Sixième édition. Paris, Charpentier, libraire-éditeur, 19, rue de Lille, 1852. — (C3).
Un volume in-18, de 244 pages.
Même contenu que le précédent.
- ↑ J. Marsan, A. de Vigny et G.-H. Charpentier (Revue d’Histoire littéraire de la France, janvier-mars 1913).