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éloa

L’inquiète Insomnie abandonnait sa proie ;
Les pleurs cessaient partout, hors les pleurs de la joie ;
Et surpris d’un bonheur rare chez les mortels,
Les amants séparés s’unissaient aux autels[1].

  1. Une note, jetée sur un feuillet du manuscrit du IIe chant d’Éloa (voir v. 148), semble indiquer que Vigny avait songé à insérer dans la dernière partie du chant 1er , à une place qui ne peut être exactement déterminée, un développement auquel il a ensuite renoncé : « Quelques vers dans le voyage d’Éloa où elle voie la terre et s’arrête à y penser : j’y suis née, ils ont l’air triste. »