Page:Vigny - Stello ou Les diables bleus, 1832.djvu/243

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la mort du corps tout est dit pour l’homme. Ce peuple a coutume de se réjouir de la mort de ses pères, et de rire sur leurs cadavres parce qu’il hérite enfin de leurs biens, ou parce qu’il les félicite d’être délivrés du travail et de la souffrance.

Puisse Siwa aux boucles dorées et au col d’azur, adoré de tous les lecteurs du Véda, me préserver de vivre parmi ce peuple qui, pareil à la fleur dou-rouy, a comme elle deux faces trompeuses ! »

Oui, le dossier de la chaise qui m’occupait et qui m’occupe encore était tout pareil à nos cimetières. Une idée religieuse pour mille indifférentes, une croix sur mille urnes.

J’y lus :

Mourir ? — Dormir.

Rougeot de Montcrif,

Garde du corps.

Il avait apporté, me dis-je, la moitié d’une idée d’Hamlet. C’est toujours penser.

Frailty, thy name is woman !

J.-F. Gauthier.

A quelle femme pensait celui-là ? me demandai-je. C’est bien le moment de se plaindre de