Page:Viguier - De l’encastelure.djvu/26

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une ferrure Charlier en quartiers. M. Sempastous, vétérinaire au haras de Pompadour, en a obtenu de bons résultats, et M. Lafosse, avant la découverte de M. Jarrier, l’employait comme traitement curatif de l’encastelure. Elle jouit de l’avantage de permettre l’usure des talons et de la pince, et de laisser prendre au pied l’humidité du sol.

Ferrure à planche. — En général assez mal pratiquée, cette ferrure ne convient pas dans tous les cas comme moyen préventif du resserrement. Il n’y a vraiment indication de l’employer que dans les pieds larges, à talons bas et à fourchette très développée. Il est indispensable que la fourchette soit assez volumineuse pour supporter la traverse du fer. Alors, par les pressions perpendiculaires, cette partie élastique subira des mouvements d’expansion latérale qui réagiront contre les parois des quartiers, et préviendront le resserrement des talons.

Fer à lunettes de Solleysel. — De la forme d’un fer ordinaire qui serait léger et court de branches, et placé de façon que le talon et la fourchette prennent appui sur le sol. M. H. Bouley s’étonne de voir que cette ferrure ne soit pas d’un plus fréquent usage dans les pays chauds, pour les chevaux qui, par leur origine, par la conformation de leurs pieds, sont prédisposés au resserrement des sabots. On a dit que ces fers avaient l’inconvénient d’exposer aux bleimes, et que le cheval semblait avoir au pied des fers cassés. M. H. Bouley trouve ces objections de trop mince valeur pour dévier les gens du Midi de la pratique de cette ferrure. Quoiqu’il en soit, et malgré tous les efforts de Lafosse père, ce mode de ferrure est généralement abandonné.

Fer à étampures unilatérales de J. Turner. — Le hasard servit J. Turner dans la découverte de ce procédé.