ils ne le seraient ni plus ni moins.
C’est une remarque faite par tous ceux qui se sont occupés de critiquer la poésie nouvelle, que parmi les poètes décadents, il y a bon nombre d’étrangers. On a vu là un indice, une des raisons d’être du vers libre. Cette remarque a toujours été accueillie dans l’école récente par des protestations ironiques ; ceux qui l’avaient formulée (et point ou mal expliquée) furent, par un malentendu voulu, accusés de chauvinisme, et combattus avec des arguments toujours les mêmes, généralisés par cette formule vague : l’Art est universel.
Parbleu oui, l’Art est universel ; mais les artistes, mais ceux qui écrivent, peuvent-ils être compris partout, avoir du talent dans plusieurs langues ? Sont-ils encyclopédistes