certains se complaisent à troubler.
Admettons l’impossible, presque :
L’écrivain a la connaissance admirablement approfondie de cette langue d’adoption ; il s’est nourri des classiques du pays ; mais une chose lui manquera toujours :
Il n’aura pas l’esprit de cette langue, il n’aura pas le tempérament de cette race qui n’est pas la sienne.
Voilà peut-être pourquoi les poètes étrangers sont irréguliers en Français ; et nous devons avouer que leur manière obscure, sans rythme, est plutôt, pour eux, de l’impuissance que de l’innovation.
Voici à ce sujet une fort juste observation extraite du livre : Les Jeunes, de René Doumic, mais qui serait plus juste encore pour certains étrangers que pour M. Maeterlinck :
« ... Afin de rendre cette impression