Page:Vildrac - Le Verlibrisme, 1902.djvu/41

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marge entre ces ridicules amusements et les prétendus rythmes des verlibristes.

Il est logique d’examiner, à la fin de cette étude, quelles seront, selon toutes probalités, les destinées de métrique nouvelle. Je crois que le vers libre est en raison directe avec lapoésie qu’il enferme.Or, cette poésie présente des apparences fiévreuses assez prononcées ; elle exprime plus des visions de malades que des rêves d’hommes sains de corps et desprit ; elle semble atteinte de la maladie du siècle : la neurasthénie. Si l’on considère cela, il n’y a rien d’étonnant en ce qu’à l’étrangeté de l’œuvre, il ait fallu l’étrangeté du cadre. Le vers libre sied très bien aux manifestations poétiques bizarres,