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XI

le retour en france



D ès que Vernier eut repris possession de lui-même, sa première question fut de s’enquérir de ses compagnons.

Un matelot lui souleva la tête et lui montra Loriot, Valentin et Baludec, couchés, comme lui, dans des lits improvisés.

— Dieu soit loué ! dit-il, les pauvres gens sont sauvés.

Il questionna ensuite le matelot sur la façon dont lui et ses amis avaient été recueillis. Il apprit alors que ses sauveurs étaient, pour la plupart, des compatriotes.

Le navire sur lequel il se trouvait appartenait à un riche armateur français, bien connu dans le commerce des pelleteries, qui possédait une maison à New-York, but du voyage actuel.

Lorsque le matelot eut satisfait la légitime curiosité de Vernier, il se retira pour aller informer son capitaine du mieux qui s’était opéré dans l’état de ceux qu’il avait si heureusement secourus.