sements dont la mère la retient, et livrer à l’ardeur d’un jeune homme cette vierge pudique ? Que feraient de plus cruel des soldats ennemis dans une ville emportée d’assaut ? Hymen, ô dieu de l’hyménée ! viens à nous ; Hymen, ô dieu de l’hyménée !
Astre du soir, quel feu brille au ciel plus aimable que toi, qui de ta flamme confirmes les alliances jurées, ce qu’ont promis les hommes, ce qu’ont réglé les pères, ces unions qui ne sont pas scellées avant que ta lumière se lève à l’horizon ? Qu’est-il accordé par les dieux de plus envié que cette heure propice ? Hymen, ô dieu de l’hyménée ! viens à nous, Hymen, ô dieu de l’hyménée !
L’astre du soir, amies, a ravi l’une de nous. À ton approche, astre du soir, la garde est toujours vigilante. La nuit cache les voleurs, que toi, dans ton retour, tu surprends les mêmes sous un autre nom.
Il plaît aux jeunes filles de te poursuivre d’une plainte mensongère. Que sera-ce, si elles accusent celui qu’au fond de l’âme elles souhaitent ? Hymen, ô dieu de l’hyménée ! viens à nous ; Hymen, ô dieu de l’hyménée !
Telle qu’une fleur solitaire est née dans l’enclos