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LE TEMPS
ET
LA PATIENCE,
CONTE MORAL.
QUATRIEME PARTIE.
E malheur de la Reine, (dit
cette femme à ses illustres Auditeurs) est regardé comme
une juste punition de la dureté
qu’elle a eue pour les Princes, fils du Roi.
L’ambition a causé cette faute ; mais elle
en est si cruellement punie, qu’il n’y a
personne qui n’en ait pitié ; & le perfide
Mouba, dont elle devient aujourd’hui la
victime, est le seul qui soit véritablement
coupable, puisqu’il n’est pas douteux que
toutes les fautes qu’elle a commises, ne