Page:Villeneuve - Le Temps et la patience, tome 2.djvu/104

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
98
LE TEMPS

nom des Princes d’Angole, pourroit changer avantageusement les affaires de ce Royaume, en détruisant le pouvoir de Mouba, & en donnant aux Sujets qui se trouveroient encore attachés à leur devoir, l’occasion de se joindre à la généreuse troupe qu’ils conduisoient ; remontrant à Merille, que mal à propos elle se plaignoit du Temps propice, puisque leur arrivée dans cette occurrence, étoit un effet signalé de se protection ; & que, loin de se désespérer sans sujet, il falloit plutôt s’informer promptement des circonstances de cette aventure, pour être en état d’y apporter le remede convenable. Ces raisons tranquillisant en quelque sorte la Princesse, à qui elles donnoient à connoître la bonne volonté de son frere, la mirent en état d’écouter le récit de cette trille catastrophe, & d’ordonner, à cette femme de la leur apprendre, qui, voyant que la compagnie sembloit impatiente de l’entendre, commença de la sorte :

Fin de la troisieme Partie.