Page:Villetard de Laguérie - La Corée, indépendante, russe, ou japonaise.djvu/113

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de faubourgs très populeux où les bourgeois de la ville s’attardent volontiers. Mais au coucher du soleil, les portes sont rigoureusement fermées. Pour rentrer chez eux, les traînards escaladent, le long d’une de ces glissoires, à l’aide d’une corde que jettent volontiers leurs amis ou quelques flâneurs. Ils peuvent ainsi narguer, aux huit points cardinaux et collatéraux, les arcades monumentales dites Humanité Élevée, Haute Cérémonie, Brillante Amabilité, etc. Leurs épais vantaux d’énormes madriers, bardés de plaques de bronze ou de fer artistement ciselées, constellés d’énormes clous, sont plus décoratifs, mais aussi inoffensifs et inutiles que les gardiens désarmés qui les ouvrent et les ferment.