III
ÉCHEC DU COMTE INOUYE
alheureusement, le comte Inouye avait la passion
tatillonne qui rend odieux ses frères du
clan Chochiou, même au Japon.
Tous les jours il avait à se plaindre de quelqu’un ou de quelque chose, et, avec un mélange de douceur affectée, de gravité et de raideur hautaine, réclamait, au nom du serment royal, contre une faveur, une nomination ou une mesure administrative dans laquelle il avait reconnu l’ingérence de la Reine ou de ses parents.
En même temps, il répandait au Japon le récit des persécutions de la Reine contre Chang, une dame de la cour, concubine du roi, et le fils qu’elle lui avait donné. Si bien que, des demandes de concession faites par des compagnies japonaises pour relier Fusan, Séoul et Chémoulpo par un chemin de fer, furent écartées poliment, mais sans retour, et que certains Nippons, trop insolents, furent bâtonnés à fond, dis-