9
LE RENDEMENT DES MOTEURS THERMIQUES.
adiabatique poursuivie jusqu’à l’isotherme qu’elle rencontre en un
point
Nous n’aurons aucune difficulté pour réaliser cette détente, car
elle sera alors spontanée, si le point ainsi atteint correspond à une
pression encore supérieur à c’est-à-dire s’il est à gauche de sur
l’isotherme du diagramme
Supposons que nous soyons dans ce cas particulier, pour lequel
nous poursuivrons la discussion : elle conduit à une conclusion dont
la généralité s’affirmera ensuite facilement.
Nous pouvons concevoir d’achever l’évolution de à soit le
long de l’isotherme soit par un parcours qui descendrait à des
températures inférieures On voit immédiatement qu’un tel parcours
donnerait un travail inférieur à celui du parcours isotherme :
c’est donc celui-ci que nous choisirons.
Le travail obtenu de à est d’ailleurs égal à
et sera maximum et égal à si cette évolution est
réalisée réversiblement le long de l’isotherme . Le travail obtenu
dans l’évolution adiabatique est d’autre part égal à .
Nous obtenons donc au total
ou
Pour le rendre le plus grand possible, il faut rendre l’entropie la
plus petite possible. La valeur minimum qu’elle puisse avoir c’est la
valeur que l’on obtient si l’évolution adiabatique est
réversible, donc isentropique. Nous avons alors le travail maximum
possible
ou
Nous voyons aussi apparaître la fonction qui joue un rôle
très important sous le nom d’énergie utilisable au cours de l’évolution
monotherme, étant la température de la source unique susceptible
d’intervenir.
L’énergie interne de la masse gazeuse ne suffit donc pas à définir
sa valeur mécanique : Celle-ci sera d’autant plus grande que
sera plus petit. Il est facile de voir, sur le diagrarnme de Clapeyron