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J. VILLEY.

l’a vu (§ 20), par une dilution de gaz inerte, qui abaisse la température de combustion Elle intervient alors pour diminuer, non pas le rendement de la combustion, mais les rendements ultérieurs. Elle diminue non pas la quantité, mais la qualité (température) de l’énergie thermique produite.


27. Rendement du foyer. — Les fumées sortant à une température plus élevée que celle de la chaudière, donc plus élevée que celle de l’atmosphère, cèdent à celle-ci la chaleur tandis que la chaudière reçoit seulement Le rendement du foyer est donc


il est obligatoirement inférieur à l’unité. Il diminue lorsque augmente (aggravation de la perte aux fumées) et lorsque diminue (aggravation de la perte à la combustion).


Remarque. — Il est à noter que le produit des deux rendements de la combustion et du foyer, caractérise l’opération globale qui consiste à fournir de la chaleur au fluide moteur. Le rendement de cette opération globale serait égal à l’unité, dans les moteurs à combustion interne, si la conservation du moteur n’obligeait pas à enlever instantanément par la circulation d’eau une partie de l’énergie thermique créée dans le gaz moteur lui-même. De là nous tirons cette conclusion digne d’attention que, tandis que la chaleur cédée par les fumées à l’atmosphère intervient dans le rendement du foyer, celle qui est cédée par les gaz d’échappement d’un moteur à combustion interne intervient seulement dans le rendement du cycle que nous allons maintenant envisager.


28. Rendement thermique du cycle. — Appelons la chaleur que le foyer transmet au fluide moteur et la chaleur que