thermodynamiques, on ne la construira pas effectivement dâns l’espace ; on se contente de la représenter par le réseau de ses courbes de niveau, c’est-à-dire par les projections sur le plan de ses intersections par une série de plans équidistants parallèles au plan
Tracer sur le plan le réseau des isothermes, c’est représenter la surface caractéristique ; tracer le réseau des isentropiques, c’est représenter la surface entropique ; tracer le réseau des courbes c’est représenter la surface de la fonction
On voit alors la signification géométrique simple des changements de variables envisagés au paragraphe 6 : pour définir un état donné, au lieu de prendre les valeurs de et on prendra les cotes des points correspondants sur la surface de la fonction et sur la surface de la fonction
Sur le plan cartésien de ces nouvelles variables et on peut d’ailleurs construire les surfaces thermodynamiques des diverses fonctions intéressantes : elles auront des formes nouvelles, mais une signification absolument équivalente.
CHAPITRE III
VARIATIONS DES CHALEURS SPÉCIFIQUES.
19. Étude calorimétrique d’un fluide. — Une fois déterminée la surface caractéristique d’un fluide, et choisies deux variables, il ne reste plus, comme indétermination, pour les fonctions calorimétriques correspondantes, que le choix d’une fonction d’une variable. D’autre part les fonctions calorimétriques relatives aux divers groupes de variables utilisables se déduisent les unes des autres par les formules de changement de variables. Au total, l’étude calorimétrique, qui doit compléter la détermination expérimentale de la surface caractéristique pour fournir une connaissance complète des propriétés thermodynamiques d’un fluide, peut se ramener à l’étude expérimentale des variations d’une seule fonction calorimétrique, variations auxquelles la surface caractérisque impose d’ailleurs, certaines conditions restrictives. Suivant la région considérée de la
