l’« ami de cœur » est, au moral, pour une semi-sérieuse, ce qu’est, au physique, un « joli homme » au bras duquel on se promène : cela fait partie de la toilette.
Or, il advint qu’une fois, — par un de ces hasards de fins de soupers si fréquents dans la vie brillante, — Georgette fut accompagnée, au petit matin, chez elle, par le jeune Enguerrand de Testevuyde (l’« ami de cœur » de Félicienne), et que celui-ci ne ressortit dudit séjour qu’à l’heure du madère, — toutes circonstances qui furent, naturellement, relatées, le soir même, à Félicienne, grâce à l’empressement de quelques amies sûres.
La commotion qu’elle en ressentit se résolut, d’abord, en une syncope. — De retour à elle-même, elle ne dit rien ; mais sa tristesse fut grande. Elle n’en revenait pas.