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— C’est ma foi vrai, mon cher Lenoir !… dis-je après un silence.
J’ajoutai avec hypocrisie, pour briser sur toute métaphysique :
— Le mieux est de se mettre à genoux devant le Créateur, sans chercher à pénétrer l’insoluble mystère des choses.
— Cela dépend, dit Lenoir.
— Comment, cela dépend !…
— Je ne demande pas mieux que de me mettre à genoux devant mon Créateur, mais à la condition que ce soit bien devant Lui que je me mette à genoux et non devant l’idée que je m’en fais. Je ne demande précisément que d’adorer Dieu, mais je ne me soucie pas de m’adorer moi-même sous ce nom, à mon insu. Et il est difficile de m’y reconnaître.
— Mais votre conscience !… m’écriai-je.
— Si ma conscience m’a déjà trompé une