Page:Villiers de L’Isle-Adam, Premières poésies, 1893.djvu/36

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» Fais que ma course sainte
» Ne trouve pas l’empreinte
» De Sivah, dieu fatal ;
» Ni, devant ton silence,
» La puissante alliance
» Du bien avec le mal ;

» Ni, sur le roc sauvage,
» Le fils de l’esclavage,
» Le paria tremblant ;
» Ni, sur sa hutte impure,
» Comme un hideux augure,
» Le Vampire sanglant ;
 
» Ni la funèbre joie
» Du Thôgh, guettant sa proie
» Pour l’étrangler sans bruit,
» Et puis, sous les lianes,