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Page:Villiers de L’Isle-Adam - Axël, 1890.djvu/145

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avant ! Je vous somme de faire votre chemin. Vous êtes Auërsperg : l’heure a sonné de vous en souvenir.

Axël, insoucieusement

Causons d’autre chose.

Le Commandeur

Axel, j’ai beaucoup aimé votre père ; je dois parler en notre vieux nom. — Que signifie cette aveugle amitié pour votre invisible commensal, ce soi-disant « maître Janus » ? — Votre précepteur, soit ! — Voilà pas un compagnon dédommageant, — et qui doit être gai, les soirs d’hiver, si j’en crois la renommée ! — Est-ce qu’on a le droit de sacrifier ainsi l’éclat de toute une race en je ne sais quelles études…

Axël, grave et simple

Je dois vous prévenir que j’ai transporté mon respect filial sur l’homme dont vous parlez. Mon père a connu aux armées ce compagnon de guerre, qui lui a sauvé deux fois la vie.

Le Commandeur

Encore si c’était un homme vraiment capable…