excès, non seulement un grand nombre d’hystériques vieillards, mais une partie de la jeunesse actuelle d’outre-Manche.
La Pall Mall Gazette se réserve, sans doute, après de très secrètes recherches, les révélations précises dont nous ne pouvons encore prendre l’initiative. Nous nous décidons cependant à publier aujourd’hui — afin de laisser simplement pressentir au public l’esprit de ces révélations plus ou moins prochaines — un certain entretien que nous eûmes, vers la fin du printemps de cette année même (c’est-à-dire quelques semaines avant le bruit provoqué par les scandales de Londres) avec deux jeunes et célèbres littérateurs anglais, alors qu’un soir, aux Champs-Élysées, nous eûmes l’agrément de les rencontrer.
Les nommer serait une inconvenance qu’il ne faudrait pas trop nous défier, toutefois, de commettre.
La coïncidence, entre ce qu’ils nous déclarèrent ce soir-là, sur le ton de causerie le plus naturel du monde, avec les récits, avérés aujourd’hui, de la Pall Mall Gazette, nous fait un devoir de porter à la connaissance du lecteur le tout spécial excédent d’affirmations inquiétantes qu’ils émirent en cette conversation.
Comme l’un et l’autre se répandaient en doléances bizarres sur la « frivolité » des vices de notre décadence :
— Oh ! répondis-je, on sait que les étrangers ont coutume d’affecter, en France, une austérité de