en obtenir une fructification abondante, de s’assurer, au moment de la plantation, qu’on en possède des individus mâles et d’autres femelles : c’est la conséquence naturelle de ce que nous avons dit sur la séparation des sexes dans cette espèce.
Cette variété présente tous les caractères que nous avons indiqués comme
Fraise capron framboisé. grosseur naturelle. |
Plante moins développée que le capron framboise, plus trapue, plus ramassée ; feuillage d’un vert blond un peu grisâtre ; folioles ovales-allongées, à nervures bien marquées et dentelures aiguës et profondes ; hampes florales dressées, s’élevant bien au-dessus du feuillage ; fleurs assez grandes, d’un blanc pur, à pétales très arrondis. Fruits mûrissant vers le milieu de juin, gros, assez allongés, souvent coniques, dépassant notablement en volume ceux du capron framboise.
Amérique septentrionale. — Vivace. — Plante stolonifère, à feuilles longues, non plissées, presque entièrement glabres, ainsi que les pétioles. Fruits nombreux, petits, arrondis, à pédicelles très minces. Graines profondément enfoncées, assez petites, brunes, au nombre de 1500 environ dans un gramme.
Le Fr. écarlate est d’une culture très facile : il est hâtif, rustique et très durable ; mais les fruits, presque sphériques, amincis près de leur point d’insertion en un col dépourvu de graines, d’une couleur rouge écarlate assez vive, même à la maturité, en sont malheureusement fort petits, et la plante ne remonte pas, double désavantage qui l’a fait délaisser comme bien d’autres, en faveur des grosses fraises ou de la Fr. des quatre saisons.