plus ou moins foncé, au nombre d’environ 4000 dans un gramme, et pesant
Marjolaine à coquille. réd. au douzième ; rameau de grandeur naturelle. |
Culture. — La M. à coquille peut se semer en place à partir de la fin de mars ou du commencement d’avril. Elle se développe rapidement, et dès le courant de mai on peut commencer à en cueillir les feuilles. Les fleurs se montrent dès la fin de juin ou en juillet.
Usage. — On emploie les feuilles et les extrémités des pousses comme condiment ; c’est un des assaisonnements les plus recherchés, surtout dans le midi de la France.
Indigène. — Vivace. — Plante commune le long des chemins et sur les talus exposés au midi ; à tiges nombreuses, dressées, toutes couvertes d’un duvet blanc ; feuilles presque carrées, à angles arrondis, dentées et réticulées, d’un vert grisâtre ; fleurs blanches, en verticilles compactes, arrondis, formant plusieurs étages au sommet des tiges. Graine petite, oblongue, brunâtre, pointue à une extrémité et arrondie à l’autre, comprimée et présentant trois ou quatre faces. Un gramme en contient environ 1000, et le litre pèse 680 grammes ; la durée germinative est de trois années.
Culture. — Le marrube se sème en place au printemps, ou bien on peut le propager à la même saison par division des touffes. C’est une plante complètement rustique et qui ne demande aucun soin d’entretien.
Usage. — Les feuilles sont employées comme condiment ou comme remède populaire contre la toux.
Annuel. — Grande et forte plante à végétation vigoureuse ; tige charnue de 0m,03 ou 0m,04 de diamètre ; grandes feuilles cordiformes, d’un vert grisâtre, un peu velues ; fleurs grandes, rappelant par leur forme celles du catalpa,