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perce-pierre.

gnant 0m,50 de longueur sur 0m,04 à 0m,05 de diamètre dans leur portion la plus épaisse, mais beaucoup plus effilés aux deux extrémités ; ils sont presque toujours sinueux ou ondulés. La peau en est lisse, d’un rouge un peu violacé, la chair blanche à l’intérieur, légèrement rosée sous la peau. Cette variété est celle que cultivent le plus généralement les jardiniers des environs de Paris.

On cultive bien d’autres variétés de patates en Algérie, aux colonies et même aux États-Unis, où ce légume fait l’objet d’un commerce important.


PATIENCE. — Voy. Oseille épinard.

PATISSON. — Voy. Courge patisson.

PERCE-PIERRE
Crithmum maritimum L.
Fam. des Ombellifères.


Synonymes : Bacile, Christe marine, Crête marine, Fenouil des marais, Fenouil marin, Herbe de Saint-Pierre, Passe-pierre, Saxifrage maritime.
Noms étrangers : angl. Samphire, Sea fennel. all. Meer-Fenchel, Steinbrech. flam. et holl. Zeevenkel. ital. Bacicci, Erba San-Pietro, Sassifraga. esp. Hinojo marino, Pasa piedra. port. Funcho marino.


Indigène.Vivace. — La perce-pierre croît ordinairement dans les rochers ou sur l’escarpement des falaises au voisinage de la mer, mais hors de

Perce-pierre.
réd. au dixième.
l’atteinte des plus hautes marées. C’est une plante à souche rampante ; à tiges courtes et trois fois divisées, à segments linéaires, épais, renflés, charnus. Ombelles terminales de petites fleurs blanchâtres. Graines oblongues, elliptiques, jaunâtres, aplaties d’un côté, convexes et marquées de trois côtes saillantes de l’autre côté. Elles sont remarquablement légères, malgré leur volume assez fort : un gramme en contient 350, et le litre ne pèse guère plus de 120 grammes. Leur faculté germinative se perd presque complètement après la première année.

Culture. — Sur les côtes, on se contente de récolter la perce-pierre, qui croît naturellement. On peut la cultiver dans les jardins en la semant à l’automne, dès que la graine est mûre, dans une bonne terre légère et saine. Il est bon de couvrir le semis au moins pendant le premier hiver, pour le protéger des grands froids, auxquels la plante est assez sensible. Elle réussit mieux encore quand on peut l’implanter dans le pied d’un mur, entre les joints des pierres, à bonne exposition.

Usage. — On emploie comme assaisonnement les feuilles confites au vinaigre.