poireaux sur une plus grande longueur. Un autre procédé consiste à ouvrir sur les rangs et à la place que doit occuper chaque plant un petit trou circulaire, d’une dizaine de centimètres de diamètre sur une profondeur égale : c’est au fond de ce trou que l’on repique le jeune plant, et les pluies ainsi que les arrosements comblent peu à peu le trou en y entraînant la terre qu’on en avait tirée et qu’on avait laissée sur les bords.
Les poireaux repiqués au mois de mai commencent à donner vers le mois de septembre. On peut en obtenir un peu plus tôt en semant dès le mois de février pour repiquer à la fin d’avril. Quelques maraîchers des environs de Paris peuvent même en vendre dès le mois de juillet au moyen de semis faits sur couche au mois de décembre. Si l’on cherche au contraire à prolonger la production à la fin de l’hiver ou au printemps, époque où les poireaux déjà faits commencent à mouler à graine, on a recours à des semis tardifs faits vers la fin d’avril ou en mai et mis en place seulement en août.
Usage. — On fait grand usage, en cuisine, de la partie inférieure et blanchie des feuilles du poireau, partie qu’on appelle improprement la tige de la plante.
Cette variété est extrêmement distincte. Les feuilles en sont réunies sur
Poireau long d'hiver de Paris. réd. au sixième. |
Cette variété résiste bien à l’hiver. Elle convient surtout pour les plantations d’arrière-saison. C’est la seule dont on puisse obtenir ces beaux poireaux très hauts et très minces qui sont apportés en longues bottes à la halle de Paris. Il est vrai d’ajouter aussi que les maraîchers aident un peu la nature en rechaussant les poireaux au cours de leur végétation.