Page:Vimar - Le Boy de Marius Bouillabès.djvu/39

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

une série de ruches à miel qui l’intriguaient et dont il ne s’expliquait pas très bien la raison ni le fonctionnement. Ce bourdonnement continuel, ces nuages de mouches allant et venant sans cesse sans qu’il en soit plus incommodé, sans qu’une d’elles ne vienne se poser sur son dos, combien différaient-elles de ces autres diptères qui le piquaient constamment et dont il avait sans cesse à se garantir par des moulinets de trompe ou de queue.



« Voulant se rendre compte de plus près du minuscule village qu’il avait devant les yeux, notre voisin étant absent à cette heure, il en profita pour assouvir sa curiosité, et, tendant très fortement sa trompe, réussit à renverser maladroitement l’une des ruches.

Aussitôt, il fut assailli par l’essaim furieux qui se rua