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ration de cellules, ainsi que dans les services généraux. En O est la porte du monastère, donnant entrée dans une cour, autour de laquelle sont disposés, en P, quelques chambres pour les hôtes ; un fournil en T ; en N des étables avec chambres de bouviers ; en Q des granges pour les grains et le foin. C est une petite cour relevée, avec fontaine, réservée au prieur ; G le logis du prieur ; B est le chœur des frères et A le sanctuaire ; L la sacristie ; M des chapelles ; K la chapelle de Pontgibaud ; E la salle capitulaire ; S un petit cloître intérieur ; X le réfectoire, et V la cuisine avec ses dépendances ; a la cellule du sous-supérieur avec son petit jardin b. De la première cour, on ne communique au grand cloître que par le passage F, assez large pour permettre le charroi du bois nécessaire aux chartreux ; D est le grand préau entouré par les galeries du cloître, donnant entrée dans les cellules I, formant chacune un petit logis séparé, avec jardin particulier ; R des tours de guet ; Z la prison ; Y le cimetière ; H est une tour servant de colombier.

Les chartreux ne se réunissaient au réfectoire que certains jours de l’année[1] ; habituellement ils ne sortaient point de leurs cellules ; un frère leur apportait leur maigre pitance à travers un tour. Le plan (28) d’une

  1. Ann. bénéd. Mabillon, t. VI, p. 45.