diamètres des colonnes deviennent moins forts,
![](http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/b/bb/Astragale.XIIe.siecle.png/440px-Astragale.XIIe.siecle.png)
les astragales perdent de leur lourdeur primitive et se détachent bien réellement du fût.
![](http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/a/aa/Astragale.XIIe.siecle.2.png/440px-Astragale.XIIe.siecle.2.png)
Voici (6) un astragale de l’un des chapiteaux du chœur de l’église de Vezelay (premières années du XIIIe siècle) ; (7) des chapiteaux de la galerie des rois de Notre-Dame de Paris (même époque). Puis enfin nous donnons (8) le profil de l’astragale adopté presque sans exception pendant le XIIIe siècle ; profil qui, conformément à la méthode alors usitée, sert de larmier à la colonne.
![](http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/f/f2/Astragale.XIIIe.siecle.png/440px-Astragale.XIIIe.siecle.png)
Quelquefois dans les édifices de transition, l’astragale est orné ; dans le chœur de la cathédrale de Paris, quelques chapiteaux du triforium sont munis d’astragales composés de rangées de petites feuilles d’eau (9) ; plus tard encore trouve-t-on, surtout en Normandie, des astragales décorés, ainsi qu’on peut le remarquer dans le chœur de la cathédrale du Mans (10).