façonnés.
Simples, ils affectent la forme indiquée dans la fig. 1 ; façonnés, ils sont recoupés en trois, en quatre ou cinq feuilles (2).
Dans les monuments du Poitou, élevés pendant le XIIe siècle, on rencontre souvent des boutons qui sont divisés par côtes, comme le pistil de certaines fleurs (3)[1]. Quelquefois le bouton est percé d’un trou carré au milieu et strié sur les bords. Ces sortes de boutons sont fréquents dans la décoration des archivoltes des édifices normands du XIIe siècle (4)[2].
Les roses qui s’ouvraient au-dessus du triforium de la cathédrale de Paris, avant le percement des grandes fenêtres du XIIIe siècle, sont décorées de boutons rapprochés taillés en forme de petit mamelon avec un trou au centre (5)[3]. Les riches arcatures de la grande galerie extérieure qui ceint les tours de la même cathédrale, ont leurs gorges décorées de gros boutons trifoliés qui font un fort bel effet,
en jetant des lumières et des ombres au milieu des courbes concen-