Les chéneaux de plomb du moyen âge sont également posés à dilatation libre, sans soudures et à ressauts. Leur bord extérieur n’est pas toujours maintenu, comme cela se pratique de nos jours, par des madriers de chêne, mais il s’appuie sur des tringles horizontales de fer rond, portées à distances assez rapprochées par des équerres-à-tiges forgées.
Voici (fig. 2) en A, le profil d’une de ces armatures, et, en B, sa face vue sur la corniche de couronnement. Les équerres C sont scellées dans la tablette de corniche sous la sablière S du comble ; les tigettes sont rivées sur la tringle. La feuille de plomb du chéneau fixée en a suit le contour a′a″, et vient s’enrouler en b, laissant voir extérieurement les équerres qui lui servent de soutien.