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nétrant dans un hexagone b ; il inscrit ses huit pointes dans une sphère et dans un cube (voyez fig. 4). Nous n’avons pas besoin d’insister sur ces éléments.


Ce corps composé à l’aide d’une seule figure, le triangle équilatéral, jouit donc de propriétés très-étendues. Si nous prenons la peine d’examiner la formation de la première couche terrestre cristallisée, le granit, nous voyons qu’elle est uniquement composée de rhomboèdres juxtaposés (voyez en a, fig. 5). Ou si nous considérons les éruptions basaltiques solidifiées par retrait, nous voyons qu’elles donnent des prismes à section hexagonale b, lesquels ne sont qu’un dérivé de la forme rhomboédrique.

Les faces réticulées du rhomboèdre se prêtaient à un revêtissement d’un sphéroïde beaucoup mieux que les cubes ne l’eussent pu faire. Les plans de réunion de ces rhomboèdres ne sont pas normaux à la courbe terrestre comme l’auraient été les plans de réunion des cubes, lesquels