chargé de mitres. La quatrième, qui a perdu son titre, est, d’après Didron, la Prière (Oratio) ; en effet, sur son écu est sculpté un ange tenant un livre. La cinquième, l’Adoration ; un ange tenant un encensoir charge son écu. La sixième, la Vitesse, la Promptitude (Velocitas) ; trois flèches chargent son écu. La septième, le Courage (Fortitudo) ; sur son écu est un lion rampant. La huitième, la Concorde (Concordia) ; son écu est chargé de deux paires de colombes. La neuvième, l’Amitié (Amicitia) ; mêmes armes.
La dixième, la Puissance ; un aigle tenant un sceptre charge son écu. La onzième, la Majesté (Majestas) ; trois sceptres sur son écu. La douzième, la Santé (Sanitas)[1] ; trois poissons sur son écu. La treizième, la Sécurité (Securitas) ; un donjon sur son écu. La quatorzième, dont l’inscription est effacée, est désignée par Didron comme étant la Religion : un dragon mort sur son écu ; un dragon vivant (le symbole du démon) sous ses pieds. Cette figure tient un étendard, et nous la désignerions plus volontiers comme représentant la Foi. Toutes ces
- ↑ La santé est un don et non une vertu ; mais il est évident que le mot sanitas s’entend ici au moral. C’est de la santé de l’esprit qu’il s’agit, non de la santé physique.