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La ceinture serre la taille, et le baudrier tombe librement (fig. 4[1]). L’épée alors est suspendue en dedans du baudrier, en A, sur la cuisse gauche. Son fourreau passait dans une bielle de peau, et un crochet

l’empêchait de glisser. Ainsi le poids de l’arme ne fatiguait pas le cavalier, parce qu’il se trouvait reporté derrière les reins. Cette manière d’attacher l’épée ne fit que se perfectionner pendant les siècles suivants, comme nous allons le voir.

V. — 25
  1. Manuscr. Biblioth. nation., Judas et les fils d’Israël en présence de l'arche d'alliance (milieu du xiie siècle).