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courroies sous-jacentes rivées. La cubitière modèle autant que possible la forme du coude, et sa garde circulaire masque antérieurement la saignée. On portait la manche de mailles sous ce brassard ; elle servait à couvrir les défauts à l'aisselle et à la saignée.

Quand le bras était étendu, la cubitière et les plaques de recouvrement se présentaient ainsi que le montre le tracé A. Les canons d’avant et d’arrière-bras se fermaient au moyen de deux ou trois loqueteaux à boutons, ainsi qu’on le voit en B ; les boutons a entrant dans les œils b, et les collets c de ces boutons venant se prendre dans les entailles d, de telle sorte qu’ils ne pouvaient plus sortir des œils que si l’on exerçait une pression sur les deux demi-cylindres d’acier.