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dans certaines villes de France, d'Allemagne et du Brabant. Il y en avait à Paris, à Vienne en Autriche, à Nuremberg, à Gand, à Rouen.

Il arrivait que pour combattre ta pied et voulant avoir les deux mains libres pour le service de l’épée à deux mains, on suspendait simplement la large au cou par la guige, devant la poitrine ; cette targe n’avait alors plus de 40 centimètres de largeur et était concave dans le sens vertical, convexe dans le sens horizontal (fig. 15[1]). Ces targes étaient faites habituellement de bois tendre recouvert, comme les écus précédents, de plusieurs peaux collées soigneusement, ou aussi de pièces de corne de cerf (voyez la partie des Tournois et Joutes).

  1. Manuscr. Biblioth. nation., le Livre de Guyron le Courtois (1400).