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qu’au moment où l’on cesse de les porter à la guerre. Vers le milieu du xve siècle, l’écu et la targe n’étaient plus guère adoptés que pour les joutes et tournois. En effet, lorsque les armures de plates propres à la guerre furent très-perfectionnées, avec les garde-bras, les doublures de plastrons, les grandes spallières, l’écu devenait plus embarrassant qu’utile. Cependant la dernière forme des écus de guerre est quelque peu différente de celles données ici en dernier lieu. Ces écus ont un nerf saillant vertical, sont arrondis du bout, et forment un angle très-obtus au sommet, légèrement concave dans le sens longitudinal (fig. 10[1]). En A, est donné le profil de l’écu.

  1. Manuscr. Biblioth. nation., Girat de Nevers (milieu du xve siècle).