Page:Viollet le Duc - Ancien théâtre françois, t. 1, 1854.djvu/91

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JENNETTE.

(I)cy a(u)près

Je reviendray en bien peu d’heure.

COLLART.

Dieu.. que ceste femme demeure !

Elle ne faict que babiller

Çà et là : c’est pour forcener,

Par quoy j’ay tous jours besoing d’elle.

Ho !

PERNETTE.
PERNETTE.

Qu’esse qui m’appelle ?

COLLART.

C’est moy mesme. Dont venez-vous ?

PERNETTE.

J’estoys allée querir des chous •

En nostre courtil pour disner.

COLLART.

Dame, on ne peut de vous finer (1)

Fors quant il vous plaist.-

PERNETTE.

En faut-il faire tant —de plaist ?

Je n’estoyes pas en maulvais lieu.

COLLART.

Je ne le ditz pas, de par Dieu ;

Mais vons savez que je ne puis

Rien employer si je ne suis

Secouru de vous ; c’est raison

Que servy soyes en ma maison

De vous mieulx que d’une estrangièrè.

(1) Texte : finer de voua.

68 FARCE

{{Personnage|PERN